Revue Hebdo du 29/11/21

Tous les liens listés ci-dessous sont a priori accessibles librement. Si ce n’est pas le cas, pensez à activer votre bloqueur de javascript favori ou à passer en “mode lecture” (Firefox) ;-)

Brave New World

Spécial Égypte, France et complicité de torture

Spécial France

Spécial média et pouvoir

Spécial on gère comme des pieds (et à la néolibérale)

Spécial État policier, violences policières, montée de l’extrême-droite…

Spécial migrant·es

Spécial résistances

Spécial GAFAM et cie

Soutenir

Les autres lectures de la semaine

  • Le public et ses algorithmes (laviedesidees.fr) Une ethnographie de deux sites d’information, l’un français et l’autre américain, analyse comment les logiciels mesurant la fréquentation des sites oriente le travail des journalistes. Les rédacteurs français semblent plus sensibles au nombre de clics que leurs homologues américains…
  • Quand l’humain rêve d’IA - « La question de l’IA s’incarne par la fonction recherche qui s’installe dans nos têtes à force d’utiliser google » (lundi.am) L’enjeu du rapport à l’IA n’est pas une question morale, sur les finalités ou les limites de l’intelligence des machines. L’IA ne pose pas la question d’une intelligence suprême, mais celle du trouble ontologique constant qu’introduisent les calculs informatiques autour de nous.
  • Et si la big data était finalement inutile? (korii.slate.fr) Une IA frugale, basée sur des bases de données réduites, produit des résultats tout aussi convaincants.
  • Métavers, taxis volants et autres armes de destruction massive de la planète (theconversation.com)
  • L’insatiable appétit des « Tech review » pour le design pornographique (maisouvaleweb.fr)
  • Scoring partout… justice nulle part (internetactu.net)
  • Yuval Noah Harari: Lessons from a year of Covid (ft.com) surveillance must always go both ways. If surveillance goes only from top to bottom, this is the high road to dictatorship. So whenever you increase surveillance of individuals, you should simultaneously increase surveillance of the government and big corporations too. For example, in the present crisis governments are distributing enormous amounts of money. The process of allocating funds should be made more transparent. As a citizen, I want to easily see who gets what, and who decided where the money goes. I want to make sure that the money goes to businesses that really need it rather than to a big corporation whose owners are friends with a minister. If the government says it is too complicated to establish such a monitoring system in the midst of a pandemic, don’t believe it. If it is not too complicated to start monitoring what you do — it is not too complicated to start monitoring what the government does. […] Israel has the seventh highest average confirmed case rate, and to counter the disaster it resorted to a “vaccines for data” deal with the American corporation Pfizer. Pfizer agreed to provide Israel with enough vaccines for the entire population, in exchange for huge amounts of valuable data, raising concerns about privacy and data monopoly, and demonstrating that citizens’ data is now one of the most valuable state assets.
  • QR code : toujours sous l’œil de l’État (reporterre.net) Après avoir privé les populations de leur terre et de leur moyen autonome de subsistance, au XIXe siècle, le capitalisme cherche aujourd’hui à accroître sa domination politique et économique « en rendant les personnes dépendantes d’un appareillage sur lequel ils n’ont pas de prise », estime-t-il. « Nous subissons des enclosures existentielles. Pour avoir accès au monde et participer à la vie sociale, nous devons désormais passer par ces outils. Nous en sommes complètement prisonniers. »
  • La terreur, un instrument politique ? (theconversation.com)
  • Extractivismes latinoaméricains. Une critique à contretemps (contretemps.eu)
  • Comment financer aujourd’hui la Sécurité sociale ? #2 (humanite.fr)
  • À quoi servirait une grande Sécu ? (alternatives-economiques.fr)
  • « La décroissance est avant tout celle des inégalités » (lareleveetlapeste.fr)
  • Autonomie : l’imaginaire révolutionnaire de la subsistance (terrestres.org)
  • La sécurité des femmes : une question surtout domestique (theconversation.com) Dans 91 % des cas, ces agressions ont été perpétrées par une personne connue de la victime. Dans 47 % des cas, c’est le conjoint ou l’ex-conjoint qui est l’auteur des faits.
  • La maison est l’endroit le plus dangereux pour les femmes… mais il y a un lien avec la violence publique (theconversation.com) ces deux formes de violence, privée et publique, se renforcent mutuellement. Le lien entre les deux contribue à entretenir les structures patriarcales qui maintiennent les femmes et les filles « à leur place », aussi bien à la maison qu’en public.
  • La Voz de la Mujer : ni dieu ni patron ni mari ! (revue-ballast.fr) En cette fin du XIXe siècle, l’Argentine cherche à se consti­tuer en nation. On lui cherche une capi­tale, ce sera Buenos Aires ; l’é­co­no­mie se doit d’être « moder­ni­sée », on charge les diri­geants de s’en occu­per ; on aspire à ce que le ter­ri­toire soit éten­du et dûment maî­tri­sé — pour ce faire, on réduit à rien le peuple mapuche, qui habi­tait jus­qu’a­lors la Patagonie. Au même moment, plu­sieurs mil­lions d’Européens — Italiens et Espagnols en majo­ri­té — s’ins­tallent dans les villes du pays. Avec eux, le socia­lisme se dif­fuse — et avec eux seule­ment. Car dans les milieux anar­chistes, les femmes n’ont alors que peu de place pour s’ex­pri­mer. Pendant plus d’un an, cer­taines vont le faire dans les pages de La Voz de la Mujer, pério­dique com­mu­niste liber­taire qui entend lut­ter contre « le double escla­vage du capi­tal et des hommes ».
  • Cette fois, le feu ! - Pour une histoire populaire des féminismes (lundi.am)
  • « Iel » : itinéraire d’une polémique (theconversation.com) Il est par ailleurs plutôt intéressant de noter que les adversaires les plus farouches de ce malheureux pronom l’accusent de dévoyer la langue française en utilisant un anglicisme. La preuve, s’il en fallait une, que les langues évoluent en s’influençant entre elles, s’enrichissant mutuellement pour le plus grand bonheur des locutrices et des locuteurs.

Les BDs/graphiques/photos de la semaine

Les vidéos/podcasts de la semaine

Les autres trucs chouettes de la semaine