Revue Hebdo du 17/05/21

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Spécial médias et pouvoir

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Spécial on gère comme des pieds (et à la néolibérale)

Spécial répression, État policier, montée de l’extrême-droite…

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Spécial GAFAM et cie

Les autres lectures de la semaine

  • Un autre monde numérique est possible (blog.mondediplo.net) Finalement, le milieu numérique actuel n’est pas aussi favorable à l’innovation qu’il le prétend : il abhorre les institutions et les associations qui ne respectent pas les règles fixées par les grands intermédiaires.[…] il est incapable de s’imaginer ce à quoi pourrait ressembler l’équivalent numérique du musée ou de la bibliothèque […] c’est leur mainmise monopolistique sur le pouvoir politique, et par là-même, sur notre imagination institutionnelle, qui constitue le plus grand problème pour la démocratie. Et ce n’est qu’en redistribuant ce pouvoir, plutôt que de se repaître de solutionnisme béat, que nous pouvons espérer les dompter.
  • Les médias sociaux ne sont pas des espaces démocratiques (framablog.org)
  • La fin du monde vue par le capital financier (terrestres.org)
  • Aux origines de l’irresponsabilité pénale des fous (theconversation.com)
  • Rends le bisou ? (medium.com)
  • Rire avec fox news (imagesociale.fr)
  • L’engagement littéraire des années 1970 : l’exemple des féministes (theconversation.com) L’histoire sociopolitique d’un côté, l’histoire culturelle et littéraire de l’autre, ont été écrites (presque) sans les femmes. Puisque le domaine politique, au début du XXe, est un domaine presque exclusivement masculin, la notion d’engagement est pensée comme une notion masculine – ce qui est rarement remarqué comme tel, et tombe comme une sorte d’évidence.
  • Le patriarcat, une religion d’inversion (revolutionfeministe.wordpress.com) Dans tout système de domination, paradoxalement, ceux qui détiennent le pouvoir ne sont jamais coupables ou responsables de quoi que ce soit, les catégories dominées étant par définition fautives et désignées comme boucs émissaires.[…] C ’est le langage qui construit cette réalité inversée, et ceux qui ont le pouvoir de la construire sont ceux qui contrôlent le langage […] Ce caractère intrinsèquement prédateur, parasitique et exploiteur de la catégorie dominante, le « sale petit secret » du patriarcat, doit rester secret autant que possible, et c’est là qu’intervient la violence symbolique du discours inversif, dont la fonction est d’opérer une positivation systématique de cette négativité fondatrice. Car ce qui caractérise ce système, c’est que ceux qui s’y donnent comme supérieurs, les plus importants, les plus compétents, les plus socialement indispensables, les plus éthiques, les plus dignes d’admiration, les meilleurs en tout sont en fait les moins… Et les plus dispensables : comme l’a rappelé la crise épidémique actuelle, qui est le plus utile à la collectivité, le trader, le PDG d’une boîte de pub, le cadre dans un bullshit job, ou la caissière de supermarché, l’infirmière ou l’éboueur? Pourtant, les individus que l’histoire et les médias héroïsent sont habituellement des sociopathes […] en système patriarcal, le commandement appartient au pire : ce sont habituellement les plus violents, les plus prédateurs, les plus manipulateurs, les plus corrompus qui sont au pouvoir, et la supériorité des dominants n’est que le corollaire de leur infériorité morale : au niveau des valeurs mêmes qui fondent son existence, la domination masculine est structurellement inversive.
  • Lettre au Réseau Mutu à propos de ReinfoCovid et des anti-masques (labogue.info)

Le livre de la semaine

  • Et la modernité fut masculine - La France, les femmes et le pouvoir 1789‑1804 d’Éliane Viennot. Un ouvrage passionnant, de la Révolution Française au Code Civil napoléonien. les hommes au pouvoir, nourris de l’idéal rousseauiste de la « séparation des sphères » autant que d’Histoires de France vidées de toute référence faite aux femmes, n’ont eu de cesse de renforcer le « privilège masculin » – et cela quels que soient les désaccords existant entre eux. Mettant fin à des pouvoirs féminins séculaires, réservant la citoyenneté et les améliorations du système scolaire aux seuls hommes, ne pensant qu’à conforter leurs positions en légiférant sur le divorce et l’héritage égalitaire, travaillant à un Code civil garant des puissances paternelle et maritale, s’activant à faire taire les contestataires, ils ont jeté les bases d’un ordre masculin qui, sous couvert d’égalité, de liberté et de modernité, perdurera jusqu’à la fin du XXe siècle en essaimant dans une bonne partie du monde.

Les BDs/graphiques/photos de la semaine

Les vidéos/podcasts de la semaine

Les autres trucs chouettes de la semaine